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Vu du Royaume-Uni

Le «prince des ténèbres» et l’affaire Epstein : l’ambassadeur britannique aux Etats-Unis rattrapé par ses liens avec le délinquant sexuel

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Peter Mandelson nommé en février pour choyer la relation «spéciale» du Royaume-Uni avec Donald Trump, est un habitué des scandales. Son limogeage, jeudi 11 septembre, reste un revers spectaculaire.

Donald Trump et Peter Mandelson à Washington, le 8 mai. (Jim Watson/AFP)
ParJuliette Démas
correspondante à Londres
Publié le 11/09/2025 à 18h23

Au Royaume-Uni, quand ressurgit l’affaire Epstein, c’est généralement du prince Andrew dont il est question. Lorsque sa relation avec le financier pédocriminel américain a été révélée au grand jour, en 2019, le frère cadet de Charles III a été prestement mis de côté – il a perdu ses titres militaires, s’est retiré de la vie publique et a même dû quitter ses appartements dans le palais de Buckingham. S’il a échappé à un procès pour agression sexuelle sur mineure en s’acquittant de 12 millions de livres (14 millions d’euros), sa réputation a volé en éclats et rares sont ceux qui osent encore s’afficher à ses côtés.

Jeudi 11 septembre, une autre personnalité aussi puissante que controversée a été écartée à son tour. La publication d’un livre d’anniversaire datant de 2003, signé par les proc