Il n’a fallu que deux heures de discussion, ce jeudi 1er février, pour que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, lève son veto sur l’aide financière de 50 milliards d’euros (33 milliards en prêts bonifiés et 17 milliards de dons) destinée à l’Ukraine, au grand soulagement de ses 26 partenaires qui avaient prévu de passer une partie de la nuit à Bruxelles.
Aussitôt, Volodymyr Zelensky, qui s’est adressé à ses homologues par visioconférence, a salué cette décision qui assure le financement de son pays à moyen terme, au moment où une nouvelle aide américaine est bloquée par le Parti républicain. «Il est très important que la décision ait été prise par les 27 dirigeants, ce qui prouve une fois de plus la forte unité de l’UE», a déclaré le président ukrainien sur X (anciennement Twitter). Cette aide «renforcera la stabilité économique et financière à long terme, ce qui n’est pas moins important que l’assistance militaire». Toutes les capitales européennes ont salué le dénouement heureux de ce sommet vital pour l’avenir de ce pays attaqué par la Russie : «C’est le signal que l’UE se tient d