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Interview

Andriy Yermak, bras droit de Volodymyr Zelensky : «L’Ukraine doit être forte pour parler d’égal à égal avec Moscou»

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
A trois semaines de l’investiture de Donald Trump, les initiatives se multiplient pour l’ouverture de pourparlers de paix sur l’Ukraine. Mais le puissant chef de l’administration présidentielle de Volodymyr Zelensky pose ses conditions.
Andriy Yermak, chef de l'administration présidentielle ukrainienne, à Kyiv, le 25 décembre 2024. (Daria Svertilova/Liberation)
par Kristina Berdynskykh, correspondance à Kyiv et Stéphane Siohan, correspondant à Kyiv
publié le 29 décembre 2024 à 12h16

L’invasion massive de l’Ukraine par la Russie dure depuis trois ans, sans qu’on en entrevoie la fin. Pourtant, le monde bouge, plus que les lignes de front du Donbass. Le 20 janvier, Donald Trump sera investi président des Etats-Unis, et ces derniers jours, une petite musique arythmique, jouée sur une partition du Kremlin, se propage en Europe, visant à forcer la main des Ukrainiens pour qu’ils s’assoient à la table de négociations, dont personne ne connaît les règles. Le 26 décembre, Vladimir Poutine s’est déclaré favorable à la proposition slovaque de pourparlers de paix tenus à Bratislava, comme pour enfoncer un nouveau coin dans l’unité fragile des Européens.

Qu’en dit-on à Kyiv ? Libération y a rencontré Andriy Yermak, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, l’ombre portée de Volodymyr Zelensky, mais aussi le grand ordonnateur de la politique de l’exécutif. Nouvelle équipe à la Maison Blanche, facteur Trump,