Le Parlement européen n’a pas encore commencé à siéger que les premiers effets de la poussée brune dans les urnes se font déjà sentir. Dans le nouvel hémicycle siégeront les représentants d’au moins douze nouveaux partis d’extrême droite qui n’avaient jamais obtenu d’élus aux européennes. Beaucoup de ces formations sont particulièrement radicales et virulentes. D’autres, plus rares, ont policé leur discours pour sortir des marges du champ politique et parvenir à la victoire électorale. Certaines viennent de pays qui n’avaient jamais envoyé de représentants d’extrême droite à Bruxelles, d’autres sont les héritières ou les dissidentes de partis nationalistes qui se sont déjà fait connaître sur la scène européenne.
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Si leur diversité souligne la fragmentation de l’extrême droite, elle témoigne aussi de son enracinement sur la quasi-totalité du continent, de l’Estonie à la Bulgarie, de l’Espagne au Danemark. Car même si chaque parti a son cheval de bataille (l’immigration pour Chega au Portugal, l’alignement sur la Russie pour