Après la longue agonie, la paralysie. Au lendemain de la démission du Premier ministre britannique, Boris Johnson, à l’issue de plusieurs mois de scandales visant sa personne, l’avenir du Royaume-Uni est très incertain. Qui pour prendre la succession du chef des conservateurs, le plus grand «atout électoral» que le parti a connu depuis l’ancienne Première ministre Margaret Thatcher ? Et qui pour redresser un pays désormais profondément divisé, appauvri et isolé ? Les candidatures ont commencé à fleurir dès jeudi soir, alors que l’ancien maire de Londres venait tout juste de jeter l’éponge. L’ultra-conservatrice députée Suella Braverman, farouchement anti-immigration, a surpris beaucoup de ses pairs en devenant la première à se lancer dans la bataille. Ce vendredi matin, elle a déclaré sur les télévisions qu’il était «temps d’achever le Brexit et de laisser le peuple britannique décider qui peut et ne peut pas rester dans notre pays».
Les candidats avancent leurs pions
Son collègue, Tom Tugendhat, a rapidement vite suivi : «Cette nation a besoin d’un nouveau départ et d’un gouvernement qui fera de la confiance, du service et de la lutte contre la crise du coût de la vie, ses lignes directrices», a déroulé l’ancien officier militaire dans une tribune publiée sur le site du quotidien The Telegraph. Mardi, ava