Des échelons opérationnels au plus haut niveau politique, en France comme dans toute l’Europe, la question trotte dans bien des têtes, même si personne ne la verbalise publiquement. Aussi sensible que cruciale : quel avenir pour les échanges de renseignement avec les Etats-Unis, après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et ses premières répercussions, nominations controversées et limogeages abrupts, coupes claires dans les effectifs, changements de pied stratégiques ? De ce côté-ci de l’Atlantique, pour les parties prenantes de ces partenariats – étroits, fournis, et jugés majeurs pour les architectures de sécurité et de défense –, c’est un singulier entre-deux. A bonne distance encore des tonitruances du Bureau ovale, mais déjà plus dans le business as usual des bureaucraties du secret.
Renseignement
Après le chamboule-tout de Trump, les espions français entre «business as usual» et volonté d’autonomie vis-à-vis des Américains
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D’ordinaire, les partenariats entre espions sont largement préservés des changements politiques, fussent-ils escarpés. (Denis Allard/Libération)
par Amaelle Guiton
publié le 8 juin 2025 à 8h17
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