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Covid-19

Après le raz-de-marée omicron, le Royaume-Uni sort la tête de l’eau

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Avec des infections et des hospitalisations en net recul par rapport au mois de décembre, le pays affiche son optimisme. Le gouvernement de Boris Johnson, qui avait parié sur des restrictions limitées, anticipe déjà l’après.
Londres est passé de 511 admissions quotidiennes en réanimation à 312 entre le 29 décembre et le 7 janvier. (Toby Melville/Reuters)
publié le 10 janvier 2022 à 21h04

Au Royaume-Uni, un léger vent d’optimisme souffle. Est-il bientôt venu le temps de vivre avec le Covid ? Depuis cinq jours, le taux d’infection est en baisse. Dépassant les 246 000 au 29 décembre, les cas sont descendus à 141 472 dimanche. Mais c’est surtout vers Londres que tous les regards se tournent. Le mois dernier, le «raz-de-marée omicron» avait submergé la capitale anglaise bien avant le reste du pays, obligeant le maire, Sadiq Khan, à déclencher une procédure d’«incident majeur» le 18 décembre. Aujourd’hui, «on peut penser que nous avons dépassé ou même peut-être atteint le pic» de la quatrième vague à Londres, a prudemment avancé dimanche matin sur Sky News le directeur régional de Public Health England, Kevin Fenton. «Selon les données de l’Office national des statistiques, nous l’aurions atteint pendant la période du nouvel an», a-t-il ajouté. Une bonne nouvelle confirmée le même jour par David Spiegelhalter, directeur du Winton Center for Risk and Evidence Communication, à l’université de Cambridge. «Il est désormais assez clair» que les cas et les hospitalisations ont commencé à diminuer «avant la fin de l’année dernière», a annoncé le statisticien sur Times Radio.

«D’une pandémie à une endémie»

D’après le gouvernement britannique, les admissions quotidiennes à l’hôpit