C’est un chiffre que l’on a tendance à oublier, alors que la dissociation économique se fait de plus en plus grande entre l’Europe et la Russie. L’an dernier, l’Union européenne a dépensé environ 23 milliards d’euros en importations d’énergies fossiles russes. 23 milliards venus abonder la machine de guerre du Kremlin. C’est plus que l’aide militaire accordée à Kyiv sur la même période.
Pourtant depuis trois ans et l’invasion de l’Ukraine, l’Europe a beaucoup travaillé pour se sevrer en urgence des hydrocarbures russes. Les importations de pétrole par voie maritime font l’objet d’un embargo total, et seules la Hongrie et la Slovaquie