Jusqu’où Olaf Scholz va-t-il dégringoler ? Accusé la semaine dernière de trahison par Paris et Londres, le chancelier a été ridiculisé vendredi 1er mars par l’affaire des écoutes russes qui, en plus de discréditer l’armée allemande, démontent ses explications sur son refus de livrer des missiles de croisière Taurus à l’Ukraine.
La visioconférence confidentielle des plus hauts gradés de la Luftwaffe (armée de l’air), interceptée et diffusée par la chaîne de propagande Russia Today ce week-end, a remis à plat son narratif d’une Allemagne qui doit rester «non-belligérante». Après plusieurs mois de mutisme, Olaf Scholz s’est extirpé de son silence la semaine dernière en expliquant pourquoi il ne voulait pas livrer ces missiles germano-suédois. La présence de soldats allemands sur le sol ukrainien, nécessaire selon lui au fonctionnement de ces engins, impliquerait un engagement de facto de l’Allemagne dans la guerre et un «dangereux engrenage».
Dans la conversation interceptée, les officiers allemands contredisent ces explications ambiguës de S