Depuis cinq ans et la révolution bélarusse qu’il a fait mater avec hargne, Alexandre Loukachenko est à l’affût de toute opportunité de poignées de mains, surtout si elles peuvent être immortalisées par quelques flashs. Ostracisé par les Occidentaux et poursuivi par leurs sanctions, l’autocrate de Minsk a longtemps dû se borner à des voyages vers les anciennes républiques soviétiques et à des rendez-vous réguliers avec Vladimir Poutine. Mais ces derniers mois, le vent a tourné et Loukachenko a pu ressortir les tapis rouges de son immense palais présidentiel pour accueillir des émissaires de Donald Trump.
Entre février et juin, Christopher Smith, officiel haut placé du secrétariat d’Etat américain, Keith Kellogg, envoyé spécial pour