Trois jours après l’anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, et à la suite de la visite d’Emmanuel Macron à Washington, c’est au tour du Premier ministre britannique, Keir Starmer, d’être reçu par Donald Trump jeudi 27 février. Le travailliste, qui s’est forgé en quelques mois une image d’interlocuteur stable sur la scène internationale, devra naviguer entre des enjeux multiples, à un moment de tensions entre les différents partenaires de l’Otan, liées notamment au rapprochement brutal de Washington avec Moscou, et de chamboulement des relations internationales.
Les deux hommes se connaissent. Trump et Starmer ont échangé à plusieurs reprises, en personne avant les élections américaines, et depuis par téléphone. Pour le président des Etats-Unis, Starmer est même «un gars