Menu
Libération
Analyse

Au diapason avec Macron, Keir Starmer se rend à Washington pour défendre un «leadership uni» en soutien à l’Ukraine

Article réservé aux abonnés
Keir Starmerdossier
Après les embrassades d’Emmanuel Macron, c’est au Premier ministre britannique de rencontrer Donald Trump, jeudi 27 février. Un déplacement qui représente un véritable test diplomatique pour le dirigeant travailliste.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, à Bruxelles le 3 février 2025. (Olivier Hoslet/via Reuters)
par Juliette Démas, correspondante à Londres
publié le 26 février 2025 à 18h26

Trois jours après l’anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, et à la suite de la visite d’Emmanuel Macron à Washington, c’est au tour du Premier ministre britannique, Keir Starmer, d’être reçu par Donald Trump jeudi 27 février. Le travailliste, qui s’est forgé en quelques mois une image d’interlocuteur stable sur la scène internationale, devra naviguer entre des enjeux multiples, à un moment de tensions entre les différents partenaires de l’Otan, liées notamment au rapprochement brutal de Washington avec Moscou, et de chamboulement des relations internationales.

Les deux hommes se connaissent. Trump et Starmer ont échangé à plusieurs reprises, en personne avant les élections américaines, et depuis par téléphone. Pour le président des Etats-Unis, Starmer est même «un gars