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Au Parlement européen, les pires eurodéputés d’extrême droite forment un nouveau groupe

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Huit partis, jugés infréquentables par les deux autres groupes parlementaires d’extrême droite qui siègent déjà à Strasbourg, se sont alliés pour en former un troisième.

La tête de liste de l'AfD, Maximilian Krah, le 11 mai en Bavière. Il ne siègera pas avec ses troupes au sein du groupe «l'Europe des nations souveraines», ayant été jugé trop extrémiste pour faire partie de ce groupe parlementaire d'extrême droite regroupant les élus déjà jugés trop extrémistes. (Stefan Puchner/dpa Picture-Alliance via AFP)
ParNelly Didelot
Journaliste - International
Publié le 10/07/2024 à 19h56

Au Parlement européen, on connaissait déjà l’extrême droite des Conservateurs et réformistes européens (ECR), menée par le parti de la Première ministre italienne Giorgia Meloni et jugée fréquentable par une partie de la droite. On connaissait aussi l’extrême droite encore plus extrême d’Identité et démocratie (ID), qui s’est autodissoute cette semaine pour former le groupe des Patriotes pour l’Europe à l’instigation du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Désormais, il faudra aussi compter sur «l’Europe des nations souveraines», l’extrême droite jugée infréquentable même par l’extrême droite, qui a annoncé cet après-midi la création d’un nouveau groupe. Avec 25 eurodéputés issus de huit pays, ils ont tout juste franchi la barre permettant la création d’un groupe.

Cette nouvelle force au Parlement européen sera menée par les Allemands de l’Alternative für Deutschland (AfD, 15 sièges), exclus de ID juste avant les européennes après un énième dérapage de leur tête d’affiche Maximilian Krah, qui avait estimé que tous les SS n’étaient pas forcément des «criminels». Ce dernier ne devrait d’