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Au Royaume-Uni, le blues des conservateurs

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Entre optimisme feint et projets flous, les Tories, réunis au congrès annuel du parti à Birmingham, peinent à trouver une direction après leur cuisante défaite aux élections de juillet.
Lors de la conférence annuelle du Parti conservateur britannique, à Birmingham, le 1er octobre. (Toby Melville/Reuters)
par Juliette Démas, envoyée spéciale à Birmingham
publié le 1er octobre 2024 à 18h13

Un programme limité. Des annonceurs qui ne se sont pas tous déplacés. Pas de slogan, ni de grand discours d’unité final : à Birmingham, le congrès des conservateurs – qui se tient du dimanche 29 septembre jusqu’au mercredi 2 octobre – manque singulièrement de «oomph». Le parti panse ses plaies après avoir enregistré une des pires défaites de son histoire au début de l’été, ne conservant que 211 sièges à la Chambre des communes, quand le Labour y faisait entrer 404 députés. Pour la première fois depuis 2009, les Tories se rassemblent la queue entre les jambes en tant que parti d’opposition.

Rares sont les rock stars dans la foule de cheveux peignés en costume marine et chemise bleu ciel – la mode de l’année n’est pas à la cravate. Les grands noms ont quitté le navire avant le vote, ou ont perdu des sièges qu’ils pensaient inébranlables. Pas de Theresa May, de David Cameron ou de