A Liverpool, le congrès du Parti travailliste s’achève sur une note d’espoir, ce mercredi 1er octobre. Keir Starmer a sauvé la mise en livrant un discours plutôt inspiré. La veille, le grand raout des travaillistes avait pourtant bien mal commencé. Dans les docks de briques et de verre qui bordent le fleuve Mersey, les véritables activistes étaient rares, les manifestants nombreux, et dans le centre de conférence, les lobbyistes étaient plus nombreux que les militants.
«Quinze mois ont passé après des élections qui ont donné au Labour une énorme majorité et il n’y a pas grand-chose qui aille dans la bonne direction. Ça n’a jamais été aussi calme…» s’étonne une lobbyiste. Elle regrette, en vrac, «la confusion, le manque d’optimisme, de direction et de vision» et s’interrompt pour regarder la chancelière de l’Echiquier, Rachel Reeves, traverser la cour d’un pas déterminé, entourée de gardes du corps. «On a voté pour le changement et il n’y en a pas», reprend-elle. Un jeune Liverpuldien confirme son diagnostic : lui aussi aimerait «que le