C’est une course en forme de sprint qui démarre outre-manche. Dans une semaine, jour pour jour, le Royaume-Uni connaîtra le nom du successeur de la Première ministre la plus éphémère de l’histoire britannique, Liz Truss, qui a démissionné jeudi. Le parti conservateur a mis en place un processus accéléré pour qu’un chef du gouvernement soit désigné le 28 octobre. Les modalités du scrutin limitent à trois le nombre maximal de candidats car ils vont devoir réunir 100 parrainages de députés d’ici lundi dans une Chambre des communes qui n’en compte que 357.
Parmi les possibles candidats au 10 Downing Street, il en est un qui connaît déjà bien les lieux : Boris Johnson réfléchirait à rempiler moins de deux mois après avoir été contraint à la démission. Une réflexion qu’il mène pour l’instant sous le soleil des Caraïbes, en République dominicaine. C’est à croire que l’ex-chef du gouvernement savait déjà quel enfer allait traverser la majorité lorsque en guise d’au revoir au Parlement il avait lancé début septembre : «Hasta la vista, baby.»