Difficile, mais sous contrôle. C’est ainsi que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié jeudi la situation dans la direction de Kharkiv, devant son cabinet militaire réuni dans la grande ville du Nord-Est. Depuis le 10 mai, l’armée russe est engagée dans une violente offensive dans la région, ayant déjà gagné près de 260 km² et occupé des villages frontaliers.
Toutefois, selon l’Institute for the Study of War, les troupes russes n’ont pas progressé à plus de 8 km en profondeur à l’intérieur du pays. «Aujourd’hui, la situation dans la région de Kharkiv est globalement sous contrôle, nos soldats infligent des pertes tangibles à l’occupant. Mais la direction reste extrêmement difficile – nous renforçons nos unités», a déclaré Zelensky. «Le front est proche de la stabilisation», confirme de son côté Yuriy Fedorenko, commandant du bataillon Achille de la 92e brigade d’assaut séparée (cité par les médias ukrainiens), en précisant que c’est à Vovchansk que se concentrent les difficultés.
Exactions contre les civils
De fait, les Russes, entrés dans la ville par le nord, la contournent par