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Analyse

Avant la rencontre Trump-Poutine, les Européens tentent de limiter les dégâts

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Les principaux dirigeants du continent se sont entretenus avec Donald Trump pour se «coordonner» avant la rencontre bilatérale prévue vendredi 15 août en Alaska.
Emmanuel Macron, le président du Conseil européen Antonio Costa, et les ministres des Affaires étrangères et des armées français, lors d'une rencontre entre dirigeants européens, par visio-conférence. (Philippe Magoni /AFP)
publié le 13 août 2025 à 18h38

Pour l’UE, c’est la semaine des réunions d’urgence. Après celle des ambassadeurs, celle des ministres des Affaires étrangères et celle des Etats membres, voici venue celle des principaux dirigeants avec Donald Trump. Lors de toutes ces rencontres, organisées à la hâte et en visioconférence, à une époque où tout Bruxelles est normalement à l’arrêt, les Européens ont martelé un même message : la paix en Ukraine ne saurait se faire sans les Ukrainiens, elle devra respecter l’intégrité territoriale du pays et les «intérêts de sécurité vitaux» des Européens.

Ces efforts d’unité et de clarté ont bien du mal à se traduire en avancées diplomatiques. Trump évoque toujours des «échanges de territoires», ­euphémisme pour une occupation russe, mais a affirmé vouloir organiser dès que possible une réunion avec ses homologues russe et ukrainien. Autre petite victoire pour les Européens et Zelensky : après leur entretien avec Trump, que celui-ci a qualifié de «très bon appel», le président américain a menacé Moscou de «conséquences très graves» si la guerre se poursuivait.

Viser d’abord un cessez-le-feu

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