Pour l’UE, c’est la semaine des réunions d’urgence. Après celle des ambassadeurs, celle des ministres des Affaires étrangères et celle des Etats membres, voici venue celle des principaux dirigeants avec Donald Trump. Lors de toutes ces rencontres, organisées à la hâte et en visioconférence, à une époque où tout Bruxelles est normalement à l’arrêt, les Européens ont martelé un même message : la paix en Ukraine ne saurait se faire sans les Ukrainiens, elle devra respecter l’intégrité territoriale du pays et les «intérêts de sécurité vitaux» des Européens.
Ces efforts d’unité et de clarté ont bien du mal à se traduire en avancées diplomatiques. Trump évoque toujours des «échanges de territoires», euphémisme pour une occupation russe, mais a affirmé vouloir organiser dès que possible une réunion avec ses homologues russe et ukrainien. Autre petite victoire pour les Européens et Zelensky : après leur entretien avec Trump, que celui-ci a qualifié de «très bon appel», le président américain a menacé Moscou de «conséquences très graves» si la guerre se poursuivait.
Viser d’abord un cessez-le-feu
A