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Begoña Gómez, femme du Premier ministre espagnol et discret «talon d’Achille»

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Pilier de l’ombre de la carrière politique de son époux, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, Begoña Gómez se retrouve catapultée au cœur de l’attention médiatique à la suite de l’ouverture d’une enquête à son encontre pour «corruption» et «trafic d’influence».
Pedro Sánchez et Begoña Gómez célèbrent les résultats des élections générales à Madrid, le 28 avril 2019. (Bernat Armangue/AP)
publié le 26 avril 2024 à 18h27

Begoña Gómez a fait irruption dans la vie publique espagnole le 21 juin 2015, le jour où Pedro Sánchez a donné son premier grand meeting à Madrid en tant que candidat socialiste au poste de Premier ministre. «Merci parce que tous les soirs, quand je rentre à la maison, ta joie efface ma fatigue», avait-il déclaré à son épouse lors de son discours. Robe rouge vif et longs cheveux blonds, cette dernière était ensuite montée sur scène pour l’embrasser.

Des démonstrations d’affection inhabituelles pour le théâtre politique espagnol, qui ont suscité une nouvelle fois l’étonnement mercredi 24 avril, lorsque le chef du gouvernement s’est décrit comme «profondément amoureux de sa femme» dans une lettre partagée sur ses réseaux sociaux. Plus tôt dans la journée, la justice espagnole annonçait l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Begoña Gómez pour «corruption» et «trafic d’influence». «Ils portent plainte contre Begoña, non pas parce qu’elle a fait quelque chose d’illégal, car ils savent bien que cela n’est pas vrai, mais parce qu’elle est mon épouse», a assuré Pedro Sánchez, qui a créé la stupéfacti