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Menace

Belgique : les aéroports de Bruxelles, Charleroi et Liège fermés après plusieurs signalements de drones

Des drones ont été aperçus à proximité de trois importants aéroports belges ce mardi 4 novembre au soir. Ceux de Bruxelles et de Liège ont rouvert puis refermé une heure plus tard en raison de la détection de nouveaux engins.

L'aéroport de Bruxelles le 31 mars 2025. (Yves Herman/REUTERS)
Publié aujourd'hui à 21h35, mis à jour le 04/11/2025 à 22h16

De nouveaux de sites sensibles européens survolés par des drones. L’aéroport de Bruxelles, le plus grand de Belgique, est fermé ce mardi 4 novembre au soir après qu’un drone a été aperçu à proximité peu avant 20 heures, ont déclaré le service belge de contrôle du trafic aérien et une porte-parole de l’aéroport. «Aucun vol n’atterrit ni ne décolle pour le moment», a précisé Kurt Verwilligen, porte-parole de Skeyes, l’entreprise publique responsable de l’espace aérien civil de la Belgique, ajoutant qu’elle ne pouvait pas estimer combien de temps l’aéroport resterait fermé.

A une centaine de kilomètres à l’est, les avions ont également été cloués au sol à l’aéroport de Liège, plus petit que celui de la capitale, après qu’un drone a aussi été signalé.

Alors que le trafic avait repris aux alentours de 21 heures dans les deux aéroports, comme le rapportent Le Soir et La Libre Belgique, les vols ont de nouveau été interrompus moins d’une heure plus tard après une nouvelle détection de drones.

A Charleroi, deuxième aéroport du pays située à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale belge, le trafic a lui aussi été provisoirement suspendu pour les arrivées, par mesure de précaution, selon la firme exploitante. Aucune précision n’a été donnée sur la durée estimée des perturbations.

«C’est de la déstabilisation»

Comme plusieurs pays européens depuis deux mois, la Belgique connaît des épisodes de survol de drones jugés suspects au-dessus de lieux ou d’infrastructures sensibles. En septembre dernier, les aéroports de Copenhague et d’Oslo avaient dû être fermés brièvement à la suite de la détection de drones, tandis que des drones avaient également été aperçus au-dessus d’une base aérienne militaire belge le week-end dernier.

Interrogé lundi, le ministre de la Défense Theo Francken a refusé de pointer du doigt la Russie derrière ces incidents, mais a évoqué une opération coordonnée menée par «des professionnels» pour «déstabiliser» la Belgique. «Ils sont en train d’essayer (de semer) la panique en Belgique», «c’est de la déstabilisation», a affirmé le ministre sur la radio publique francophone RTBF.

Mise à jour à 22 h 16, avec la réouverture temporaire de l’aéroport de Liège et Bruxelles puis leur refermeture.