C’est la première visite en Europe de Benyamin Nétanyahou depuis son retour aux affaires – et c’est une surprise. Le voyage, qui va durer jusqu’au 4 février, aurait été arrangé lors de son dernier échange téléphonique avec Emmanuel Macron, suite à l’attentat de Jérusalem qui a fait 7 morts le 27 janvier. Le président français avait condamné dans un communiqué un «attentat abject», mais l’objet de la rencontre, jeudi, se concentrera sur le renforcement des accords d’Abraham, cette alliance entre Israël et certains Etats arabes. Mais surtout, comme le confie un interlocuteur souhaitant rester anonyme, on parlera de «l’Iran, l’Iran et l’Iran», l’une des principales antiennes du Premier ministre israélien, répété sans lassitude depuis vingt ans. Avec le rapprochement de plus en plus net de Téhéran et Moscou, l’ère du dialogue et d’un éventuel accord sur le nucléaire iranien semble révolue.
Envers et contre tout
Benyamin Nétanyahou, qui n’a jamais voulu d’un tel traité