Nouveau, mais loin d’être novice. En un demi-siècle de carrière politique, Joe Biden a visité des dizaines de pays et rencontré par centaines chefs d’Etats, ministres et ambassadeurs. Mais lorsqu’il s’assiéra ce vendredi à la table du G7, réuni en sommet jusqu’à dimanche à Carbis Bay, petite station balnéaire du sud-ouest de l’Angleterre, le plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis ne sera, pour la première fois, le second couteau de personne. Aux commandes depuis janvier d’une première puissance mondiale à la société fracturée et à l’image écornée par quatre ans de trumpisme, Biden surprend par ses ambitions. Certains voyaient en lui une figure de transition. Mais alors que les valeurs démocratiques n’ont jamais semblé aussi menacées, aux Etats-Unis comme ailleurs, lui se rêve en réparateur d’une nation déchirée, en bâtisseur d’un capitalisme plus équitable et en fer de lance d’un front mondial de résistance démocratique. «Les Etats-Unis sont de retour et les démocraties du monde entier sont unies pour affronter les défis les plus difficiles», a-t-il claironné dès son arrivée mercredi sur le tarmac de Mildenhall, base de l’US Air Force dans l’Est britannique.
G7
Biden en Europe : l’Amérique en quête de sommets
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Le convoi présidentiel américain à Carbis Bay, en Angleterre, jeudi. (Oli Scarff/AFP)
publié le 10 juin 2021 à 20h13
(mis à jour le 10 juin 2021 à 22h57)
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