C’est bien sûr une coïncidence. Deux jours avant la date anniversaire du Brexit, Rachel Reeves, la ministre des Finances, a tenu un discours visant à relancer une économie à la peine : «une croissance faible n’est pas notre destin», a-t-elle déclaré. Rien à voir non plus avec le fait que la réduction de l’intensité des échanges commerciaux du Royaume-Uni avec l’UE conduira à une perte de 4 % de la productivité potentielle à l’horizon 2030 pour le pays, selon les prédictions du Bureau pour la responsabilité budgétaire (OBR), organisme indépendant de surveillance budgétaire des finances publiques britanniques. Enfin, aucun rapport non plus avec le fait que fin 2024, les volumes d’échanges de marchandises avec l’Union européenne étaient en baisse de 9.4 % par rapport à 2019, selon le centre de recherche UK in a Changing Europe (UKICE).
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Le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en juillet après quatorze ans dans l’opposition, refuse de blâmer le Brexit pour les performances économiques passables du Royaume-Uni et préfère accuser la mauvaise gestion des conservateurs, dont plusieurs go