La délégation française est sagement alignée devant la passerelle du célèbre navire-école Belem accosté au port du Pirée, en Grèce, quand une voix transperce la foule : «Madame la ministre, par ici ! Montrez la mascotte !» La ministre des Sports et des Jeux olympiques française Amélie Oudéa-Castéra, surnommée AOC, se tourne vers le photographe, montre la Phryge bleu-blanc-rouge en peluche et lève le pouce gauche tout en exhibant un large sourire. Ça y est, la flamme olympique est dans les mains de la France et s’apprête à embarquer sur le vieux gréement. Dans trois mois, la cérémonie d’ouverture des JO aura lieu à Paris.
Le feu sacré a déjà traversé la Grèce et ses îles
Pour la ministre des Sports, ce voyage en Grèce est le deuxième en moins de deux semaines. Elle est déjà venue dans ce petit bout d’Europe pour l’allumage de la flamme dans le stade antique d’Olympie, le 16 avril. Entre-temps, au bout d’une torche, le feu sacré a traversé la Grèce métropolitaine et ses îles. Ce vendredi 26 avril, lors d’un point presse à l’ambassade de France à Athènes, la ministre des Sports a souhaité que s’applique la trêve olympique, c’est-à-dire que tous les conflits cessent le temps des Jeux, comme c’était de mise pendant la période antique. AOC a aussi vanté «d