«Descoordinación» et «descontrol». Absence de coordination et de maîtrise. Ce sont les deux mots qui reviennent le plus dans la bouche, non seulement des gens affectés par les inondations historiques du mardi 29 octobre en région valencienne, mais aussi des forces de secours envoyées pour venir en aide aux populations : pompiers, gardes forestiers, équipes de protection civile, policiers… Et certainement, les milliers de militaires, s’ils pouvaient aussi manifester leur frustration. D’après le quotidien El Debate, des sources policières exprimaient ainsi ce malaise, corroboré par la plupart des témoins sur place et l’immense armée de volontaires : «Le pire de tout, depuis l’envoi des aides dès le début de la tragédie, c’est la désorganisation et le manque de coordination des effectifs. On ne sait quelle est la tête qui dirige le dispositif général. Dans certaines communes, on se retrouve en surnombre de policiers, pompiers et gardes civils. Dans d’autres, c’est l’inverse, l’aide n’arrive pas, ou très peu.»
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Lundi 4 novembre, soit près d’une semaine après la catastrophe, alors que s’étaient déployé