Une vaste étendue de pierres. Comme tous les ans sur la plage d’Ondarreta, à l’ouest de San Sebastián, au Pays basque espagnol, des tonnes de gravats ont recouvert le sable fin au fil de l’été, au grand dam des baigneurs. Ça écorche les pieds, ça empêche d’étendre sa serviette, et ça pousse surtout les locaux et les touristes à s’agglutiner sur le bord de mer voisin. Au point de nuire à l’attrait touristique de la ville. Cette année encore, la mairie de San Sebastián a annoncé déployer des pelleteuses dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 août pour débarrasser le plus de rochers possible. L’opération se veut nocturne afin de profiter d’une grande marée basse et pour «ne pas perturber les activités de la plage» en journée, a expliqué à El País le conseiller municipal chargé de l’entretien et des services urbains, Carlos García.
Piste d’athlétisme et terrain de football
Ce fâcheux désagrément est le fruit d’erreurs humaines passées. Longtemps mystérieux, le phénomène a été éclairci lors d’une étude menée en 2016 par une société d