Depuis quelques jours, les rumeurs vont bon train. Dans les dîners chics, les cafés, les couloirs, les rades et les rues de tout l’archipel, les Britanniques se posent une question incongrue : mais où est donc passée leur famille royale, qui passe décidément un bien mauvais début d’année ?

Une série d’incidents a éveillé l’intérêt des fans absolus de la monarchie comme de ses critiques les plus amers. Le 16 janvier, Kate Middleton, Princesse de Galles, passait sur le billard pour une «chirurgie abdominale» planifiée à l’avance. Elle est vite rejointe à la très chic London Clinic par Charles III et sa prostate hypertrophiée. Arrive l’annonce qui a fait frémir le Royaume : un cancer a été détecté chez le roi. Puis celle qui a fait grincer des dents de jalousie : il sera traité immédiatement, pour un cancer dont le type restera un secret, quand les chiffres du système de santé annoncent que seules 65 % des personnes orientées par leur généraliste reçoivent un traitement dans les deux mois.

Jusque-là, rien de nouveau. La communication – spécialité des Windsor s’il en est une – se déroule comme prévu : le roi reçoit les milliers de cartes de vœux de rigueur et apparaît en train d’en ouvrir une émouvante sélection. C’est le 27 février que tout commence à déraper, lorsque le prince William annule à la dernière minu