A quelques heures d’intervalles, la Chine et Taïwan se sont affrontés, certes à balles réelles, mais à distance et en simulation. Après une semaine d’exercices militaires chinois nourris, qui a dressé le scénario d’un blocus de l’île, l’armée taïwanaise a répondu mardi puis ce jeudi par une série d’exercices d’artillerie, les canons des obusiers tirant vers le large et un hypothétique envahisseur. Officiellement, il ne s’agit pas d’une réplique en direction de Pékin, mais de manœuvres prévues de longue date pour «s’assurer du bon état de l’artillerie». Elles ont tout de même été suivis par la Présidente, Tsai Ing-wen. «Nous n’aggraverons pas le conflit et ne causerons pas de querelles, nous défendrons fermement notre souveraineté et notre sécurité nationale», a-t-elle assuré.
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De son côté, l’Armée populaire de libération chinoise (APL) a annoncé mercredi la fin de ses manœuvres déclenchées après la visite dans l’île de la présidente de la Chambre des rep