«Jeu, set et match» pour la présidence française de l’Union européenne (PFUE), qui s’achève aujourd’hui (1). Au cours du semestre écoulé, Emmanuel Macron aura une nouvelle fois montré que son domaine d’excellence reste incontestablement les affaires européennes, le président de la République sachant se servir des crises pour mieux rebondir, comme il l’a déjà montré lors de la pandémie de Covid en obtenant des Allemands la mutualisation partielle des dettes publiques. Ceux qui pensaient que cette présidence s’arrêterait de facto avec la campagne électorale ont eu tort : si Emmanuel Macron a oublié de faire campagne, il n’a pas arrêté d’impulser sa marque et son rythme à l’Union qui sort incontestablement renforcée de sa présidence.
A l’Elysée, on se rengorge : plus de 90% du programme annoncé par le chef de l’Etat aurait été respecté, soit une centaine d’accords obtenus au sein du Conseil des ministres de l’Union, l’instance que présidai