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Incertitude

Commission européenne : après les inondations en Espagne, Teresa Ribera mise sous pression par l’opposition

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La nomination de la ministre comme commissaire chargée de la Transition écologique, qui semblait acquise, est désormais menacée par les conservateurs qui essaient de lui faire porter le chapeau de la tragédie de Valence.
Teresa Ribera à Bruxelles, le 12 novembre 2024. (Virginia Mayo/AP)
publié le 20 novembre 2024 à 7h24

La «super-ministre» de Pedro Sánchez joue son avenir dans un grand oral atypique. Ce mercredi 20 novembre, celle qui depuis deux décennies incarne le combat et l’expertise dans la lutte contre le changement climatique dans la famille socialiste du pays se doit d’exécuter sa meilleure plaidoirie face aux 350 députés espagnols. L’enjeu : convaincre l’opposition de droite qu’elle a sa place dans l’exécutif européen comme «numéro 2» d’Ursula von der Leyen, pour devenir sa vice-présidente la plus influente, notamment chargée de la Transition propre, juste et compétitive et de la Concurrence. Un avènement que les conservateurs ont pour l’heure bloqué. Pour cela, Teresa Ribera doit prouver et documenter son rôle impeccable au sujet de la gestion de la terrible goutte froide (ou dépression isolée en haute altitude) qui s’est abattue dans la région de Valence le 29 octobre et a fait plus de 220 morts.

Si elle n’y parvient pas, le Parti populaire d’