«L’apocalypse», ni plus ni moins. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le président Joe Biden a affirmé qu’il prenait très au sérieux les déclarations inquiétantes proférées par Vladimir Poutine sur l’arme atomique. «Il existe, pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, une menace directe d’utilisation d’armes nucléaires si les choses continuent de suivre la voie qu’elles empruntent actuellement, a développé Biden, en insistant pour souligner la gravité du moment : «Nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains.»
Depuis que Vladimir Poutine a lancé ses troupes à travers l’Ukraine, le 24 février, le président russe ne cesse de faire des allusions plus ou moins claires à son arsenal atomique, pièce maîtresse de son appareil de défense. Dès le premier jour de l’invasion, il prévient : «Peu importe qui tente de se mettre en travers de notre chemin, […] ils doivent savoir que la Russie répondra immédiatement, et cela conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues.» Les Américains et les Européens répliquent, rappelant la dimension «nucléaire» de l’Alliance atlantique et l’emploi éventuel de «toute la puissance» possible pour défendre les territoires de