Cherchant à accroître la pression sur Moscou à l’occasion du deuxième anniversaire de l’invasion en Ukraine, et une semaine après la mort de l’opposant Alexeï Navalny, les alliés occidentaux de Kyiv viennent d’annoncer des sanctions supplémentaires contre le régime de Vladimir Poutine. Un treizième train a été adopté ce vendredi 23 février par l’Union européenne : il vise à restreindre encore l’accès de la Russie aux technologies militaires, notamment aux drones, et à inscrire de nouvelles entreprises et individus sur la liste de ceux qui participent à l’effort de guerre russe ou sont «responsables de la déportation illégale et de la rééducation militaire d’enfants ukrainiens». Cette liste noire dépasse désormais 2 000 noms de personnes et d’entités aux avoirs gelés et aux déplacements interdits.
Avec pour ambition de lutter contre le contournement des sanctions via des pays tiers, l’UE vise des entreprises étrangères – basées en Chine, au Kazakhstan, en Serbie ou en Turquie –, accusées d’avoir exporté vers la Russie des biens à double usage, susceptibles d’être utilisés dans sa guerre contre l’Ukraine. Le Royaume-Uni a, de son côté, dévoilé des sanctions à l’encontre de plus de cinquante personnalités et entreprises.
Alors que les 60 milliards de dollars d’assistance militaire à l’Ukraine sont toujours