Près d’un un mois après l’arrestation spectaculaire d’une vice-présidente du Parlement européen, la socialiste grecque Eva Kaili, et de cinq Italiens (tous socialistes) gravitant dans la bulle européenne, le 9 décembre, l’enquête pour corruption et blanchiment d’argent lancée par la justice belge semble faire du surplace.
Seul élément nouveau, la demande de levée d’immunité parlementaire déposée ce lundi par le juge d’instruction Michel Claise qui vise deux députés européens, le socialiste italien Andrea Cozzolino et le socialiste belge d’origine italienne, Marc Tarabella – depuis suspendu de son parti à titre conservatoire. Tous deux sont proches de Pier-Antonio Panzeri, l’ancien eurodéputé socialiste italien (2004-2019) au cœur de cette affaire qui a sonné le Parlement européen.
L’institution devrait entamer l’examen de cette demande lors de sa prochaine séance plénière, qui débute le 16 janvier à Strasbourg. La procédur