Les scènes se ressemblent, se mêlent et se confondent presque. Des lits installés dans les couloirs des hôpitaux et des patients parfois couchés à même le sol. Des ambulances qui patientent des heures pour trouver une place aux malades installés à l’arrière et d’autres qui meurent chez eux en attendant des secours qui mettront des jours à arriver. Parfois, on ne sait plus vraiment d’où viennent ces images et ces récits. De Pologne ou de Bulgarie ? Du printemps 2020 ou de janvier 2021 ? De la deuxième, troisième ou quatrième vague ?
En ce moment, les pires témoignages émanent souvent de l’est de l’Europe. «Dans notre unité de soins intensifs, neuf patients sur dix meurent», se désespère à la télévision nationale le docteur Ivan Poromanski, de l’hôpital Pirogov à Sofia. Pour la troisième fois consécutive au moins, le nombre hebdomadaire de morts du Covid-19 a atteint un nouveau record en Bulgarie la semaine dernière, quand 1 186 personnes sont mortes. Plus de 90 % d’entre elles n’étaient pas vaccinées.
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Dans la Roumanie voisine, le pic de décès semble être passé. Plus de 300 personnes meurent encore chaque jour (pour une population de 19 millions d’habitants) mais la situation s’est améliorée par rapport à la fin du mois d’octobre, où le pays perdait l’équivalent d’un village tous les jours et d’une petite ville toutes les s