A moins d’une semaine de l’avant-première du dernier James Bond, Mourir peut attendre, sir Tony Radakin pose aux côtés de Daniel Craig pour l’accueillir au sein de la marine britannique en tant que commandant honoraire, le grade de James Bond à l’écran. Un nouveau rôle pour l’acteur afin de le remercier, selon l’amiral, «d’avoir assuré la sécurité du pays au cinéma», et qui montrera «ce que notre Royal Navy mondiale, moderne et prête, réalise dans le monde». Le Premier ministre aurait «adoré» l’initiative.
C’est la deuxième fois, au mois de septembre, que sir Radakin prend la lumière. Quelques jours après l’annonce d’Aukus, le partenariat entre l’Australie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui a mis fin au contrat portant sur les sous-marins français, le quotidien le Times révèle que le chef de la marine a été le point de contact avec les Australiens. En mars, il est invité, dans le plus grand secret, par son homologue australien, qui lui demande si les Britanniques et les Américains peuvent aider son pays à se doter d’une nouvelle flotte de sous-marins à propulsion nucléaire. Tony Radakin est bien placé : il connaît bien la marine américaine et peut servir de lien entre les Etats-Unis, l’Australie et l’industrie de l’armement britannique. Il transmet ensuite le dossier au secré