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Libération
Conseil d'expert

De Londres 2012 à Paris 2024, de Sebastian Coe à Tony Estanguet : «Tout va bien se passer, promis»

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L’ancien patron des JO de Londres était de passage cette semaine à Paris. A ses yeux, sauf les législatives anticipées, la dernière ligne droite des JO de Paris ressemble en tous points à l’édition londonienne.
Le multiple médaillé olympique, président de la Fédération internationale d’athlétisme et organisateur des JO de Londres en 2012, Sebastian Coe, le 28 février à Glasgow. (Ben Stansall/AFP)
publié le 15 juin 2024 à 9h08

Le décor n’a rien d’une piste d’athlétisme. Pourtant, à deux pas de l’Elysée, dans les salons somptueux de la résidence de l’ambassadrice du Royaume-Uni en France, on ne parle que de sport et des Jeux olympiques. Ah et puis aussi, un peu, de politique. On est trois jours après les élections européennes et le coup de tonnerre de la dissolution de l’Assemblée par le président Macron. Les esprits sont confus, les Britanniques décontenancés. «Pour une fois que la politique française a l’air encore plus folle que chez nous, c’est rafraîchissant», confie une invitée anglaise qui ne dissimule même pas son sourire narquois.

En parfaite diplomate, l’ambassadrice Menna Rawlings se garde bien du moindre commentaire, mais entre les deux invités d’honneur, Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d’athlétisme, et l’athlète Paula Radcliffe, multiple médaillée en course longue distance et marathon, une drôle de conversation s’engage. On est à six semaines de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, le 26 juillet. Sebastian Coe se souvient très bien de l’angoisse de la dernière ligne droite avant les JO de 2012, qu’il avait été chargé d’organiser par le Premier ministre britannique Tony Blair. «Franchement, mon conseil à Tony [Tony Estanguet, président de Paris 2024, ndlr],