C’est l’homme des fugues les plus surprenantes. Le 29 octobre 2017, alors président catalan, il avait fui dans le coffre d’un véhicule conduit par sa femme pour rejoindre Bruxelles, la ville de ce qu’il appellera son «exil politique». Ce jeudi, il s’est subrepticement «évaporé» en pleine rue à Barcelone pour se réfugier dans un mystérieux endroit que les enquêteurs recherchent d’arrache-pied. Sept ans après son escapade vers la Belgique pour fuir la justice espagnole, le leader séparatiste Carles Puigdemont avait laissé entendre que son retour au bercail réserverait des surprises. Il a déjoué tous les calculs et prévisions. On s’imaginait que celui sur lequel pèse un mandat d’arrêt émis par le juge Pablo Llarena serait interpellé dès son apparition. Que cela provoquerait la suspension immédiate de la séance d’investiture de