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Armée

Défense allemande : Friedrich Merz, «l’homme qui valait 1 000 milliards»

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Le futur chancelier n’est pas encore élu qu’il obtient déjà le droit de dépenser sans compter pour réarmer le pays. Friedrich Merz prend un risque immense en expliquant prendre le leadership en Europe.
Friedrich Merz, futur chancelier, lors du vote à la Chambre basse allemande sur la hausse des dépenses militaires, mardi 18 mars à Berlin. (Michael Kappeler/AFP)
par Christophe Bourdoiseau, correspondant à Berlin
publié le 18 mars 2025 à 17h45

Il a réussi son revirement politique. Après avoir amadoué les écologistes en leur promettant la neutralité climatique de l’Allemagne à l’horizon 2045, Friedrich Merz a pu rassembler les deux tiers des voix à l’Assemblée fédérale (Bundestag), ce mardi 18 mars, nécessaires pour réformer le «frein à la dette» concernant les dépenses d’armement, de protection civile et de cybersécurité. Son projet a été approuvé par 513 députés, tandis que 207 se sont abstenus.

Friedrich Merz est désormais «l’homme qui valait 1 000 milliards», une somme qui correspond aux besoins de modernisation de l’armée allemande. Il pourra dépenser «sans limite» pour acheter des canons, des chars, des avions, des drones et embaucher des dizaines de milliers de soldats pour que l’Allemagne soit enfin «capable de mener une guerre» («kri