Le démantèlement de la plateforme Crimemarket s’inscrit dans le temps long. Plusieurs années d’enquête par l’unité spéciale pour la cybercriminalité de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont été nécessaires afin de rassembler des preuves suffisantes pour attester des délits commis. C’est ce qui a mené à l’opération réussie de jeudi soir par les forces de l’ordre, ainsi qu’à une série de perquisitions et d’arrestations jusqu’à ce vendredi. En conférence de presse, la police de Düsseldorf a déclaré avoir mené à bien six arrestations, dont celle de l’administrateur principal du site, basé à Korschenbroich. Ainsi qu’une centaine de logements perquisitionnés dans quinze Etats fédéraux qui ont permis la saisie de 600 000 euros, de voitures, de bijoux et de cryptomonnaies.
Accès au site condamné
Coordonnée au niveau national, mais aussi à l’étranger, cette opération a abouti à la mise à l’arrêt de la plateforme. Crimemarket permettait de mettre en relation des acheteurs et vendeurs de drogues en tous genres, mais aussi différentes «prestations criminelles», notamment «des modes d’emploi détaillés pour commettre de graves crimes», selon la police de Düsseldorf. Visuellement, l’apparence du site semblait ordinaire, proche de celle des plateformes de vente d’activités légales avec un accès libre. C’est par l’ut