Alors qu’il espérait rempiler à son poste de commissaire européen au Marché intérieur jusqu’à récemment, Thierry Breton a annoncé ce lundi 16 septembre au matin sa démission, avec effet immédiat, de la Commission européenne. Chargé du numérique depuis 2020, il a mis en place deux législations européennes (DSA et DMA) pour mettre au pas les géants du numérique, notamment concernant les données des utilisateurs et déclarait, fin 2020, que «l’Internet ne peut rester un Far West».
Par la suite, il aura aussi été à la manœuvre dans les enquêtes visant X (ex-Twitter) – la directrice générale de X, Linda Yaccarino, s’est réjouie de la démission de Thierry Breton –, Meta (Facebook, Instagram) et TikTok, pour la diffusion présumée de «fausses informations» et de «discours de haine». Pour Constantin Pavleas, avocat spécialiste en droit du numérique, le mandat de Thierry Breton à la Commission européenne a permis des avancées majeures qui ont mis l’Europe «à la pointe en matière de protection des citoyens sur le numérique».
Comment expliquez-vous la démission de Thierry Breton, qui était jusque-là candidat pour rempiler ?