Tous les ponts ne sont pas encore totalement coupés, mais les tensions diplomatiques entre l’Espagne et Israël ont franchi, lundi 8 septembre, un cap inédit. En mai 2024, Pedro Sánchez reconnaissait symboliquement l’Etat de Palestine, de concert avec ses homologues irlandais et norvégiens. Depuis, le leader socialiste n’a eu de cesse de critiquer la politique de Benyamin Nétanyahou dans la bande de Gaza, appelant à des pressions internationales pour stopper l’«occupation» israélienne dans le territoire.
Lundi, il a encore haussé le ton, condamnant sans détour le «génocide en cours» à Gaza, rappelant son ambassadrice à Tel-Aviv et annonçant une batterie de mesures radicales. Dont un «embargo total» sur les armes, l’interdiction d’utiliser