Mardi 15 juillet, à peine le Premier ministre François Bayrou a-t-il commencé son discours sur le budget, intitulé «le moment de vérité», qu’il convoque la Grèce. Le biographe d’Henri IV utilise un exemple du passé, celui d’un «pays qui ne peut plus faire face à ses fins de mois sans emprunter, et qui ne retrouve plus de prêteurs», ne peut donc assurer les dépenses courantes (salaires des fonctionnaires, pensions…) et qui est «obligé de plier» face aux créanciers. «Le Premier ministre d’alors s’appelait Alexis Tsipras», assène-t-il, et le pays invoqué était la Grèce.
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
Ce parallèle est un peu hasardeux. Sur le plan historique d’abord. La crise grecque co