«Le monde tel que nous le connaissions n’est plus, c’est le début d’une nouvelle ère.» Depuis l’annonce des nouveaux droits de douane américains, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, n’a eu de cesse de marteler ces deux formules pour préparer les esprits aux incertitudes à venir. Lundi 7 avril, il lance également une timide riposte : des aménagements pour permettre au secteur automobile britannique, très exposé au marché américain, et à ses 152 000 employés, de s’adapter rapidement.
Si le Royaume-Uni a eu droit au taux minimum (10 % de droits de douane contre 20 % pour l’Union européenne), il reste soumis aux mêmes règles que le reste du monde en matière d’automobile assemblée hors du sol américain : 25 % sur tous les véhicules. Or entre septembre 2023 et 2024, les voitures constituaient la première catégorie de biens exportés du Royaume-Uni vers les Etats-Unis, pour une valeur totale de 8,3 milliards de livres (environ 9,7 milliards d’euros).
«Préserver les trésors les plus emblématiques»
Au cours du week-end, le groupe Jaguar Land Rover (JLR), racheté en 2008 par le groupe ind