«Nous avons la force de négocier. Nous avons le pouvoir de riposter», a martialement lancé Ursula von der Leyen, mardi 1er avril, devant le Parlement européen. Alors que le monde attendait fébrilement l’annonce par Donald Trump des droits de douane punitifs qui vont notamment frapper les importations européennes («Liberation day», selon la terminologie trumpienne), la présidente de la Commission a tenu à rappeler que «l’Europe [avait] beaucoup de cartes en main, qu’il s’agisse des échanges commerciaux, de la technologie ou de la taille de notre marché. Mais cette force repose également sur notre volonté de prendre des contre-mesures fermes». Autrement dit, l’Union est prête à rendre coup pour coup dans la guerre commerciale que Donald Trump a déclarée à l’ensemble de la planète, les Européens ayant, eux, déjà été frappés par des droits de douane sur l’acier et l’aluminium (25 % annoncés le 10 février) puis les automobiles et les pièces détachées (25 % annoncés le 26 mars).
Certes, certains veulent encore croire que l’administration républicaine reviendra à la raison