Donald Trump ne l’a jamais caché : la Chine est le grand adversaire des Etats-Unis, le concurrent commercial à abattre. On aurait presque pu l’oublier, tant le 47e président américain se cherche de nouveaux ennemis, de préférence chez les alliés historiques de son pays. Dans la très longue liste de nouvelles taxes douanières annoncées mercredi 2 avril et prévues pour entrer en vigueur dès les prochains jours, la Chine semble noyée dans le lot des «mauvais élèves» sanctionnés par Washington. Pékin a écopé de 34 % de droits de douane, soit plus que l’Union européenne (20 %) mais moins que le Cambodge (49 %) ou que Madagascar (47 %).
Mais pour le géant asiatique, ce chiffre devrait s’additionner aux deux premières vagues de taxes décidées en février, puis en mars, et qui lestaient déjà toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis de 20 % de droits d’entrée. Au total, ce seraient donc 54 % qui pèseraient désormais sur les produits chinois, voire 65 % selon la banque Morgan Stanley, si l’on prend en compte certaines mesures douan