Angela Merkel a promis qu’elle restera consciencieuse pendant la transition, même si elle devait prolonger son mandat jusqu’à Noël en raison des difficiles négociations de gouvernement qui s’annoncent. «Je travaillerai jusqu’au bout», a-t-elle promis.
Mais que fera «la femme la plus puissante du monde» après son départ ? Les journalistes lui posent inlassablement la question à chaque intervention publique : «Que ferez-vous le jour d’après ?» Angela Merkel répète qu’elle n’a pas eu le temps d’y penser. La pandémie et les inondations de l’été ne lui ont laissé «très peu de temps pour la réflexion».
Elle se contente de démentir les rumeurs. «Je ne compte pas déménager à Hambourg [sa ville de naissance, ndlr]», a-t-elle précisé mardi, lors d’une tournée d’adieux dans sa circonscription du nord-est de l’Allemagne. Elle a juste avoué qu’elle comptait, dans un premier temps, rester à Berlin (lieu de son domicile) et dans la région, notamment à Templin, la ville de son enfance, à une centaine de kilomètres au nord de Berlin.
«Datcha» à Templin
Sa famille avait déménagé dans cette commune du Brandebourg de 16 000 habitants en 1957. Son père, pasteur, avait choisi de quitter l’Allemagne de l’ouest parce qu’il voulait reconstruire l’église protestante sous le communisme. Elle