Il est «le plus cool». C’est comme ça qu’Olaf Scholz se décrit en se comparant à son adversaire, le conservateur Friedrich Merz (CDU), grand favori dans la course à la chancellerie après les élections anticipées qui devraient se tenir le 23 février 2025. «Je le dis simplement comme ça, pour rester poli», ironise-t-il. Le plus cool et le plus fort. Bien qu’il soit le chancelier le plus impopulaire de l’histoire de la République fédérale, Olaf Scholz reste convaincu qu’il se succédera à lui-même.
Après la chute de son gouvernement, le 7 novembre dernier, il va, ce lundi 16 décembre, poser la question de confiance aux députés de l’assemblée fédérale, le Bundestag… et la perdre puisqu’il ne dispose plus de la majorité depuis le départ des libéraux de sa coalition. Une procédure normale – et très allemande – pour ouvrir la voie à des élections anticipées, calées pour le 23 février, soit sept mois avant l’échéance prévue.
Gagner malgré ses 15 à 20 points de retard sur la CDU ? «C’est rattrapable», assure-t-il. En 2021, lors des dernières élections, tout le monde le donnait perdant. Mais il avait opéré une telle remontada, trois mois avant l