De Marine Le Pen au Hongrois Viktor Orbán en passant par l’Italien Matteo Salvini, l’extrême droite européenne s’est félicitée à l’unisson, mercredi 22 novembre, du triomphe du Parti pour la liberté (PVV) lors des élections législatives néerlandaises, espérant y voir un signe de bon augure avant les élections européennes du mois de juin. Aux Pays-Bas, personne n’avait vu venir la déferlante d’extrême droite, jusqu’à la dernière semaine précédant le scrutin et une soudaine inflexion des sondages. Longtemps, les enquêteurs avaient cantonné à la quatrième place le PVV, dirigé par Geert Wilders, député depuis 1998 et cinq fois tête de liste de son parti aux élections législatives. Finalement, la formation islamophobe remporte le meilleur résultat de son histoire en décrochant 37 sièges sur 150, selon des résultats quasi-définitifs, ce qui lui permet de doubler sa présence au Parlement.
«L’électeur néerlandais a dit ce soir qu’il en avait assez», s’est enthousiasmé le charismatique sexagénaire, dont le parti reste minoritaire et devra négocier des alliances pour accéd