L’Europe a à peine eu le temps de se remettre des élections législatives à haut risque en Moldavie qu’un nouveau scrutin porteur de défis géopolitiques s’est présenté à l’horizon. Vendredi et samedi, les Tchèques ont voté pour élire leur Parlement, et désigner ainsi le Premier ministre et le gouvernement. A la tête de son Action des citoyens mécontents (ANO, qui veut également dire «oui» en langue tchèque), le populiste Andrej Babis est arrivé en tête avec plus de 34% des suffrages.
Depuis son premier mandat à la tête du gouvernement tchèque, le milliardaire aux multiples conflits d’intérêts a bien changé. Lui qui s’était lancé en politique comme un électron libre, aux positions certes iconoclastes mais intégré au groupe libéral Renew au Parlement européen, a opéré un virage vers l’extrême droite. Sur des sujets comme l’immigration, la transition environnementale ou le rôle de l’Union eu