Alors que les élections européennes se tiennent ce week-end, les sondages prédisent une victoire de l’extrême droite dans plusieurs pays, dont la France, l’Italie et les Pays-Bas. Une union des droites avec le Parti populaire européen (PPE) – le groupe majoritaire au Parlement de l’UE – est évoquée par certains observateurs de la vie politique à Strasbourg. D’où l’inquiétude des militantes féministes, qui craignent une menace sur les droits des femmes et des personnes LGBT.
Partout en Europe, «quand l’extrême droite avance, les droits des femmes reculent», alerte l’ONG Equipop, dans un rapport publié le 16 mai. Lucie Daniel, coautrice de ce «signal d’alarme» y dénonce les attaques répétées des mouvements conservateurs européens contre l’accès à l’IVG, la contraception ou encore les droits LGBT dans leurs pays respectifs.
Lors du dernier mandat du Parlement européen, comment les eurodéputés d’extrême droite ont-ils voté sur les propositions qui concernaient les droits des femmes et des personnes LGBT ?
Systématiquement, les eurodéputés issus de partis politiques d’extrême droite s’abstiennent ou votent contre les textes qui pourraient améliorer la vie des femmes et des personne