De la Pologne au Portugal, de l’Italie à l’Irlande, qu’ils soient rompus aux arcanes de Strasbourg et Bruxelles, ou complètement novices en politique : à l’approche des élections européennes, Libé tire le portrait d’un candidat par Etat membre de l’Union, en dehors de la France. Vingt-six pays, vingt-six personnalités, pour présenter les enjeux domestiques et les vents contraires qui soufflent sur le continent.
Comment brandir le drapeau de l’écologie politique dans un pays qui se considère souvent comme l’un des plus verts de la planète ? Les succès de la Slovénie en matière de développement durable, avec ses transports publics bas carbone, sa gestion des déchets vertueuse et ses immenses forêts remplies d’ours ne suffisent pas à Vladimir Prebilic, 50 ans. Le candidat des verts aux européennes tient à secouer la fameuse «conscience environnementale slovène». «C’est le plus difficile : les gens se disent que nous faisons déjà un super boulot et qu’il n’y a pas besoin de changer. Mais les inondations ont montré que nous n’étions pas préparés aux effets du changement climatique !»